Le dernier congrès auquel j’ai assisté en novembre 2024 portait sur la santé mentale et le bien-être des élèves. Organisé par la santé publique du Québec, plus précisément le CIUSSCN, ce Grand Rassemblement invitait les milieux scolaires et communautaires de la région de la Capitale-Nationale afin de favoriser des actions intégrées en promotion de la santé et en prévention (PP) par l’entremise de conférences, d’ateliers et de réseautage.
Des chercheurs de l'équipe COMPASS-Québec ont présenté l’état de santé des jeunes de la région de la Capitale-Nationale. Les trois chercheurs de l’étude ont mis en évidence des statistiques importantes, dont une légère amélioration du bien-être perçu par les adolescents quant à l’anxiété chez ces derniers. Cependant, leurs résultats soulignaient que nous n'avons toujours pas atteint le niveau prépandémique de 2019; l'anxiété chez nos jeunes est encore bien présente et élevée. De plus, ils rapportaient que les élèves du primaire qui entrent au secondaire présentent des niveaux d’anxiété plus élevés que les élèves des années précédentes.
En tant que psychoéducatrice, j'ai eu l’occasion d’être en contact direct avec plusieurs centaines d'élèves dans les écoles. J'ai pu observer, à travers mes interventions de promotion et de prévention, d'intervention de groupe, d'évaluation et d'interventions intensives et individualisées, les problématiques grandissantes des élèves en matière de santé mentale. Je me suis retrouvée face aux symptômes dépressifs et anxieux de ces élèves.
J'ai eu la chance de collaborer étroitement avec des équipes éducatives engagées, compétentes et animées par leur passion pour aider les jeunes à traverser ces difficultés. Malgré notre compréhension de leurs difficultés et nos nombreuses formations continues, nous nous sentions souvent impuissants face à la détresse de plusieurs élèves.
Les défis auxquels font face nos élèves dans un contexte scolaire se multiplient et se complexifient, devenant de plus en plus multidimensionnels. Par conséquent, nos mandats en milieu scolaire s'alourdissent et les tâches peuvent parfois sembler insurmontables.
Plusieurs enjeux existent. Ils sont souvent plus grands que nous ! Pensons à la rotation du personnel, à la pénurie de ressources humaines, à la lourdeur des problématiques et au temps qui nous semble souvent insuffisant pour ce qu'on a à faire !
Ces défis quotidiens peuvent avoir un impact négatif sur les relations entre les enseignants, les intervenants et les élèves. Cela peut affecter le climat de travail, l'engagement, et surtout, la motivation!
Alors, que devrions-nous faire ? Je n’ai pas de solution miracle. Ma récente réflexion m'a fait réaliser cinq stratégies que j’ai mises en place pour empêcher le stress de me dominer. La dernière d’entre elles est particulièrement valorisante : prendre des mesures pour augmenter mon sentiment de contrôle et me rappeler que, malgré les défis, je peux avoir un impact. Je vous laisse les découvrir !
Voici mon top 5 des stratégies pour diminuer mon impuissance en milieu scolaire
On veut connaitre vos 5 stratégies préférées !
Quels sont les moyens que vous utilisez dans votre vie professionnelle pour favoriser votre engagement, votre motivation et votre bien-être au travail ?
Merci!
Nous vous répondrons dans un délai de 2 à 3 jours ouvrables.
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Slim Haddad, MD, PhD
Richard E Bélanger, MD, FRCPC
Jean-Jonathan Cocou Gozo, MD, MSc
VITAM Centre de recherche en santé durable
CIUSSS de la Capitale-Nationale
Université Laval, Québec, Canada
Convaincue que le plein air constitue un puissant catalyseur pour promouvoir l’éducation inclusive, différenciée et favorisant la santé mentale positive.
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